Nous devons toujours nous efforcer de juger
favorablement notre prochain, même lorsque toutes les apparences sont contre
lui.
Un homme était venu de la haute Galilée pour
travailler pendant trois années chez un employeur. La veille de Yom Kippour (le
jour du grand pardon), il alla chez son employeur pour lui réclamer son
salaire. Celui-ci lui déclara qu’il n’avait ni argent, ni fruits, ni terrain,
ni bêtes, ni coussins, ni couvertures à lui donner. Sans un mot, l’ouvrier fit
son balluchon et retourna chez lui. Après les fêtes, l’employeur prit une
bourse contenant son salaire et se rendit chez son ouvrier.
Après avoir remis son salaire il lui demanda
:
o Quand, avant de partir, tu m’as réclamé ton
salaire et que je t’ai répondu que je n’avais pas d’argent qu’as-tu pensé ?
o J’ai pensé que tu avais trouvé une bonne affaire
et que tu y avais consacré tout ton argent.
o Et pour le refus de te donner une bête, qu’as-tu
pensé ?
o J’ai pensé que tu avais loué toutes tes bêtes, dit
l’employé.
o Et quand que je t’ai dit que je n’avais ni fruits,
ni coussins, ni couvertures, qu’as tu pensé de moi ?
o Je me suis dit que peut être tous tes biens
avaient été consacrés à D…
L’employeur lui révéla que tout s’était
passé effectivement ainsi…. « Et toi qui m’a jugé favorablement , que Dieu
te juge de la même façon. »
Juger son prochain favorablement même quand
les apparences sont contre lui nous permet de nous éloigner des mauvaises
paroles.
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